Die Öffnung unserer Sportanlagen (Billardhallen) ist leider nicht wunschgemäss angelaufen und der Billardsport sieht sich mit einem existentiellen Problem konfrontiert. Aus diesem Grund gelangen wir mit unserem Anliegen an die Direktion des BASPO und von Swiss Olympic.
In unserem Verband sind rund die Hälfte der Vereine in öffentlichen Anlagen (Billardhallen) eingemietet. Auf der Basis der Schutzkonzepte des SBV und weiterer Vorgaben (Gastrosuisse) konnten diverse Billardhallen die Wiedereröffnung erfolgreich beantragen. Seit Eröffnung am 11. Mai ist es jedoch leider bei diversen Kontrollen bereits zu Beanstandungen und auch Verzeigungen seitens der Polizei gekommen.
Problematisch sei gemäss Auskunft von Vereinsverantwort-lichen insbesondere die Definition des zugelassenen "Sportlers". Kantonale Behörden stellen sich auf die Ansicht, dass lediglich aktive Vereinsmitglieder spielen dürfen. Gemäss Kommunikation des BASPO bezieht sich die Öffnung auch auf den Breitensport. Für uns zählen zum Breitensport auch Billardspieler, die 1x wöchentlich in einem Center zum Spielen gehen. Aus diesem Grund haben wir unser COVID-19 Schutzkonzept bewusst offen formuliert: "Billardspieler".
Gibt es klare Regeln von Seiten des Bundes, welche "Sportler" zum Training zugelassen sind? Müssen wir unser Schutzkonzept anpassen und festhalten, dass nur noch aktive Clubmitglieder zugelassen sind?
Gemäss Auskunft der "Coronahotline des Kanton Berns" an einen Clubverantwortlichen müsse der SBV entscheiden, ob eine (Fortführung der) Betriebsöffnung möglich sei! Da wir nur Vorgaben machen und die Entscheidung über die Öffnung von Sportanlagen bei den kantonalen Behörden liegt, ist diese Aussage merkwürdig. Dennoch möchten wir noch einmal eine präzisierende Kommunikation an unsere Vereine machen und bitten hierfür um Ihre Unterstützung.
Wie können wir unsere Vereine bestmöglich unterstützen, um eine Öffnung von Billardhallen weiterhin zu ermöglichen? Welche Hilfestellung können wir unseren Vereinen hinsichtlich Kontrollen durch Polizei und Behörden bieten?
Wenn notwendig werden wir das Schutzkonzept anpassen und unseren Sektionen und Clubs kommunizieren. Eine zu starke Einschränkung des Zugangs zu Billardhallen hätte bedauerlicher zur Folge, dass viele Anlagenbetreiber ihre Betriebe vorerst wieder schliessen würden. Die Spieler in unseren Vereinen hätten dann keine Trainingsmöglichkeiten. Die Zukunft unseres Sports steht auf dem Spiel!
Wir bedanken uns herzlich für Ihre Unterstützung und erwarten gerne Ihre Rückmeldung.
Sehr geehrter Herr Schamaun,
Wir verstehen Ihren Unmut. Es ist unschön, wenn die Rechts-vorschriften nicht in allen Kantonen gleich umgesetzt werden. Das hat sicher auch damit zu tun, dass gemäss den aktuellen rechtlichen Grundlagen nur Sportaktivitäten erlaubt sind. Freizeitaktivitäten sind nach wie vor verboten. Offenbar wird die Abgrenzung zwischen Sport- und Freizeitaktivitäten nicht in allen Kantonen gleich gehandhabt.
Seitens Bund haben wir versucht, eine Abgrenzung vorzunehmen. Dabei haben wir für die Definition des Begriffs «sportliche Aktivitäten» bewusst einen breiten Ansatz gewählt. Die Philosophie dahinter: Seit dem 11. Mai 2020 soll es der Bevölkerung wieder möglich sein, möglichst viele Aktivitäten aufzunehmen, die im Rahmen des angeordneten Lockdowns nicht ausgeübt werden konnten. Entsprechende allgemeine Rahmenvorgaben wurden den auch erarbeitet und sind Ihnen ja bekannt. Wer aus «sportlichen» Überlegungen Billard spielt darf dies ab dem 11. Mai tun und für diese Spieler dürfen die Billardanlagen auch wieder geöffnet sein. Die Betreiber der Anliegen stellen mit einem Schutzkonzept sicher, dass das Übertragungsrisiko bei der Ausübung der Sportart möglichst gering ist. Dabei haben sie sich grundsätzlich an die Vorgaben der entsprechenden Dachverbände zu halten.
Insoweit sollte eigentlich alles klar sein. Zumindest nach unserer Auffassung. Eine Einschränkung auf lizenzierte Spieler bzw. aktive Vereinsmitglieder ist weder in der COVID-19-Verordnung 2 noch in den Rahmenvorgaben des BASPO/BAG vorgesehen. Selbstverständlich ist es für die zuständigen kantonalen Behörden nicht immer einfach festzustellen, ob ein Billardspieler nun einer Freizeitaktivität nachgeht (verboten) oder eher ein ambitionierter Spieler und damit Sportler ist. Dies jedoch davon abhängig zu machen, ob jemand in einem Verein mitspielt, ist u.E. nicht zulässig.
Nach unserer Auffassung ist in erster Linie zentral, dass die verschiedenen Schutzkonzepte eingehalten werden. Beim Schutzkonzept des Anlagenbetreibers gehören dazu insbesondere die Distanzregeln. Als Anhaltspunkt dient hier die Regel, wonach eine Person rund 10 m2 Platz beansprucht. Das limitiert je nach Nutzfläche einer Billardanlage die Anzahl Spieler.
Wir können allerdings den kantonalen Behörden nicht vorschreiben, wie sie ihre Kontrolltätigkeit ausgestalten. Sie dürfen jedoch in Gesprächen mit den zuständigen kantonalen Instanzen auf diese Interpretation der Rechtslage durch das BASPO hinweisen.
Wir hoffen, Ihnen mit diesen Hinweisen zu dienen, und verbleiben
mit besten Grüssen
Markus Feller
Stv. Leiter Bereich Sportpolitik und Ressourcen
Eidgenössisches Departement für Verteidigung,
Bevölkerungsschutz und Sport
Bundesamt für Sport
1. Demande adressée à l'Office fédéral du sport (BASPO) par l'Association suisse de billard le 15 mai 2020
Cher Monsieur Mengisen,
Cher Roger,
L'ouverture de nos installations sportives (salles de billard) n'a malheureusement pas commencé comme prévu et le sport du billard est confronté à un problème existentiel. C'est pourquoi notre demande s'adresse à la direction de l'OFSPO et à Swiss Olympic.
Dans notre association, environ la moitié des clubs sont logés dans des installations publiques (salles de billard). Sur la base des concepts de protection de la FSB et d'autres spécifications (Gastrosuisse), diverses salles de billard ont pu demander avec succès leur réouverture. Depuis l'ouverture le 11 mai, il y a malheureusement eu des plaintes et même des réprimandes de la part de la police lors de diverses inspections.
Selon les informations fournies par les dirigeants de clubs, la définition d'un "sportif autorisé" est particulièrement problématique. Les autorités cantonales sont d'avis que seuls les membres actifs du club sont autorisés à jouer. Selon la communication de l'OFSPO, cette ouverture s'applique également au sport populaire. Pour nous, le sport populaire comprend aussi les joueurs de billard qui se rendent dans un centre une fois par semaine pour jouer. C'est pourquoi nous avons délibérément formulé ouvertement notre concept de protection COVID-19 : "joueurs de billard".
Y a-t-il des règles claires de la part de la Confédération, quels "sportifs" sont admis à la formation ? Devons-nous adapter notre concept de protection et préciser que seuls les membres actifs du club sont autorisés ?
D'après les informations fournies par la "Coronahotline du canton de Berne" à un responsable de club, la FSB doit décider s'il est possible de (poursuivre) l'ouverture des installations ! Comme nous ne faisons que donner des directives et que la décision sur l'ouverture des installations sportives incombe aux autorités cantonales, cette déclaration est étrange. Néanmoins, nous aimerions faire une communication plus précise à nos clubs et vous demander votre soutien.
Comment pouvons-nous soutenir nos clubs de la meilleure façon possible afin de permettre la poursuite de l'ouverture des salles de billard ? Quelle aide pouvons-nous offrir à nos clubs en ce qui concerne les contrôles de la police et des autorités ?
Si nécessaire, nous adapterons le concept de protection et le communiquerons à nos sections et clubs. Une restriction excessive de l'accès aux salles de billard aurait pour conséquence plus regrettable que de nombreux opérateurs ferment leurs installations pour le moment. Les joueurs de nos clubs ne disposeraient alors d'aucune infrastructure d'entraînement. L'avenir de notre sport est en jeu !
Nous vous remercions de votre soutien et attendons avec impatience vos réactions.
Meilleures salutations
Martin Shamaun
Secrétaire général FSB
2. Réponse de l'Office fédéral du sport (BASPO) à l'Association suisse de billard le 15.05.2020
Cher Monsieur Schamaun
Nous comprenons votre mécontentement. Il est désagréable que la législation ne soit pas appliquée de la même manière dans tous les cantons. Cela est certainement lié au fait que le cadre juridique actuel n'autorise que les activités sportives. Les activités de loisirs sont toujours interdites. Apparemment, la distinction entre sport et loisirs n'est pas traitée de la même manière dans tous les cantons.
De la part de la Confédération, nous avons essayé de faire une distinction. Ce faisant, nous avons délibérément choisi une approche large pour la définition du terme "activités sportives". La philosophie qui se cache derrière : Depuis le 11 mai 2020, la population devrait pouvoir reprendre le plus grand nombre possible d'activités qui ne pouvaient être poursuivies dans le cadre du verrouillage ordonné. Des lignes directrices générales correspondantes ont également été élaborées et vous sont connues. Toute personne jouant au billard pour des raisons "sportives" sera autorisée à le faire à partir du 11 mai et les installations de billard seront à nouveau ouvertes pour ces joueurs. Les exploitants des entreprises veillent, grâce à un concept de protection, à ce que le risque de transmission pendant la pratique du sport soit aussi faible que possible. Ce faisant, ils doivent généralement se conformer aux exigences des associations faîtières concernées.
À cet égard, tout devrait en fait être clair. Du moins à notre avis. Une restriction aux joueurs licenciés ou aux membres actifs du club n'est prévue ni dans le règlement COVID-19 n° 2 ni dans les exigences cadres de l'OFSPO/BAG. Bien entendu, il n'est pas toujours facile pour les autorités cantonales compétentes de déterminer si un joueur de billard exerce une activité de loisir (interdite) ou s'il est plutôt un joueur ambitieux et donc un athlète. Cependant, à notre avis, il n'est pas permis de faire dépendre cette situation du fait que quelqu'un joue dans un club.
À notre avis, il est avant tout essentiel que les différents concepts de protection soient respectés. Dans le cas du concept de protection du gestionnaire des installations, il s'agit notamment des règles de distance. La règle selon laquelle une personne occupe environ 10 m2 d'espace sert ici de point de référence. Cela limite le nombre de joueurs, en fonction de la surface utilisable d'une installation de billard.
Toutefois, nous ne pouvons pas prescrire aux autorités cantonales la manière dont elles doivent organiser leurs activités de contrôle. Toutefois, lors des discussions avec les autorités cantonales compétentes, celles-ci peuvent se référer à cette interprétation de la situation juridique par l'OFSPO.
Nous espérons vous être utiles grâce à ces informations et restons à votre disposition.
Meilleures salutations.
Markus Feller
Stv. Leiter Bereich Sportpolitik und Ressourcen
Eidgenössisches Departement für Verteidigung,
Bevölkerungsschutz und Sport
Bundesamt für Sport